Après les atrocités qui ont opposées le village Mongo dans le secteur de Vungi au village Ashi a leho secteur de Nambelo ayant entrainé une vingtaine d’autres villages suite au conflits des champs qui ont pris des ampleurs inquiétantes, la CMUCC est la première structure à lancer le projet d’aide humanitaire en mars dernier pour soutenir les victimes de ces antagonismes

« Treize balles sur le corps de mon fils et un caillou sur sa tête, une balle sur mon bras droit, difficile de trouver quoi se nourrir… » crie Ogande Emilienne, comme Tshikalonga Michel qui s’exclame : « évènement horrible! Ils ont tout brulé voir mes deux garçons dont l’un a succombé sur place et l’autre à l’hôpital. Je deviens Job sans enfants, je passe nuit à la belle étoile, ne nous abandonnez pas svp.… » à de poursuivre : « Enceinte des jumeaux, je les ai tous perdu ainsi qu’un de mes doigts lorsqu’ on a tiré sur moi » …Tels sont les types des cris d’alarme des victimes de ces crimes qui ont débuté le huit février par les conflits fonciers de deux villages de la communauté de Vungi est celle de Nambelo pour entrainer d’autres villages et causer des pertes en vies humaines et autres dégâts importants selon la société civile du Sankuru dans sa diversité. Selon la même source le bilan de ces atrocités est de plus de 63 morts, 26 femmes violées et 31 enlevées, 12 enfants tués à l’armes de calibres 12 et autres de fabrication locale, 7.000 déplacés :  des femmes, des enfants et vieillards vers la cité de Lodja sans aucune assistance humanitaire, des villages et champs incendiés, 20 villages vidés de leurs populations à cette période de récolte.

Face à cette tragédie la CMMUC et ses partenaires dont l’UMCOR(United Methodist  Committee on Relief) et  Connexe Suisse ne sont pas restés indifférents. L’évêque résident et Représentant légal, le professeur Daniel Lunge Onashoyaka  a conduit une forte délégation dans cette contrée  pour  lancer le projet d’aide humanitaire. Dans sa gibecière il a apporté de vivre, non vivre des moyens financiers pour contribuer aux soins médicaux.

La société civile du Sankuru ainsi que les victimes ont remercié et salué la contribution de la CMUCC et ses partenaires qui jusqu’à présent, est l’unique structure à apporter de l’aide aux victimes qui sont dans le besoin d’aide humanitaires énormes.

Henriette Kumakana